Des lecteurs témoignent
Ce qu'ils disent d'elle
« Maryse Condé provoque un tsunami à la Sorbonne », par Ineke Phaf-Rheinberger
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- Publié le lundi 16 janvier 2012 10:43
J’étais étudiante en thèse doctorale quand j’ai rencontré Maryse Condé pour la première fois à la Sorbonne l’été de 1985 lors d’un grand congrès de l’Association internationale de littérature comparée avec des figures éminentes.
Je me souviens du « tsunami » qu’avait provoqué Maryse en évoquant les raisons pour lesquelles, à son avis, aucun auteur africain n’avait eu jusqu’alors de prix Nobel de littérature. Très critique envers les écrivains africains, elle leur reprochait notamment d’être « trop refermés sur eux-mêmes » et d’«auto-glorifier» le peuple africain. Elle leur suggérait d’être « plus sérieux et plus rigide. »
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Maryse Condé, É’moi !
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- Publié le jeudi 29 décembre 2011 12:44
J’ai découvert Maryse Condé lors d’un magazine télé où Bernard Pivot l’interrogeait à propos de son dernier ouvrage « Ségou ». La révélation pour moi, ce fut d’apprendre qu’elle avait les mêmes origines antillaises que moi : en effet, je ne connaissais d’elle que son nom et le titre de son livre qui évoquait, à mes yeux d'Antillaise, les territoires d’Afrique. Après ce rendez-vous télévisé, je m’attachai à lire, dès que je le pouvais, Maryse Condé qui devait devenir un de mes auteurs préférés : «La vie scélérate » (Seghers,1987) puis ce fut « Pays mêlé » (Hatier, 1987) où je redécouvrais l’essence paradoxale de nos « péyi » Guadeloupe ou Martinique.
Et, je privilégie deux souvenirs essentiels avec Madame Condé. Lors de mon premier séjour à New-York, une de mes amies me demanda de l’accompagner à l’Université Columbia afin de voir une autre de ses amies. Et cette autre personne était... Maryse Condé, l’écrivain que j’admirais tant ! Nous sommes restées en contact, puis l’année suivante, j’ai même eu l'honneur de séjourner quelques jours chez Madame Condé à Manhattan.
Maboula Soumahoro : « Maryse a absolument influencé ma vie »
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- Publié le mardi 10 mai 2011 08:49
J’ai rencontré Maryse Condé avant même de la lire. Elle était à un colloque qui lui était consacré, organisé par l’université dans laquelle je poursuivais mes études alors, à New York. Des amies, des françaises d’origine antillaise, m’avaient encouragé à y assister, mais je ne savais absolument pas qui elle était.
Notre première rencontre fut pourtant très chaleureuse : elle m’a tout simplement « ordonné » de lire Ségou, après avoir découvert mes origines ivoiriennes. Elle tenait à me faire découvrir un patrimoine culturel que j’ignorais. J’ai tout de suite apprécié son dynamisme et son esprit. Le plus troublant a été pour moi sa clairvoyance - je pense que c’est une forme extrême d’intelligence.
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Frauke G. «Mes étudiants allemands ont beaucoup aimé l'écriture de Maryse»
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- Publié le mercredi 11 mai 2011 11:17
Frauke Gewecke, professeur émérite de l’Université de Heidelberg (Allemagne), s'est spécialisée dans la recherche sur les littératures hispanophones et francophones d’Amérique latine, et celle des « Latinos » aux Etats-Unis. Maryse Condé fait partie des auteurs caribéens qu'elle a abordé (en français dans le texte) avec des étudiants... allemands.
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Maryse Condé « Une âme bien née »
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- Publié le vendredi 6 mai 2011 16:37
Maryse Condé est une femme « tout' bon » un point et c'est tout. Elle dénonce les abus d'une société superficielle où la réalité des bossus et crochus nous interpelle. Une âme bien née, bien dans sa peau et surtout sa tête.
Paultre Pierre Desrosiers, Maputo (Mozambique), février 2011